Objectif baise

La rédaction 26 octobre 2025

C’est moi qui ai eu l’idée. Pas dans un élan de provocation, ni par goût de l’exhibition. Quoique… Mais parce qu’un matin, en nous regardant dans la glace, mon homme derrière moi, ses bras autour de ma taille, nos visages presque flous dans la buée, j’ai eu peur d’oublier. De ne plus savoir, dans dix ans, ce que c’était que d’être là, vivants, désirants. Alors j’ai dit : « Et si on demandait à quelqu’un de nous photographier ? Quand on est ensemble, nus. » Il m’a regardée et il a souri. Et il a dit : « Tu penses à quelqu’un ? »
Oui. Je pensais à Jules. Il était photographe. Nous l’avions rencontré à un vernissage, quelques mois plus tôt. Il photographiait des corps comme des paysages. Sitôt dit, sitôt fait… Voici mon histoire de sexe érotique.

Un photographe sexy

Jules est venu chez nous un dimanche en fin d’après-midi. Il avait une vieille Leica autour du cou, un carnet de croquis et cette manière très sexy de regarder les choses avant de les photographier. Je portais un kimono clair. Thomas, un t-shirt trop grand. On était tout excités. Jules a à peine parlé. Il nous a laissés bouger, exister. Il ne dirigeait pas, il suivait. Il était là sans être là, un témoin qui ne jugeait pas. Quand j’ai senti l’épaule de mon mec contre ma nuque, j’ai fermé les yeux. Et il y avait cet autre souffle, celui de Jules, derrière l’objectif, et son regard, que je sentais devenir discrètement celui d’un voyeur. Moi, j’avais ma petite idée derrière la tête. Je voulais baiser avec mon mec sous l’objectif de ce Jules. Du moins, c’est ce que je m’étais imaginé. Ce n’était pas pour rien que j’avais mis des talons rouges provocants et des bas. À un moment où nous étions photographiés dans un élan de tendresse dans le lit, j’ai enlacé mon homme et j’ai plongé ma main dans son caleçon pour le branler. Il a été un peu pris de court, bien que très excité par ma démarche. Jules n’a pas dit un mot et a continué à photographier.

Aventure photographiée

La tension est montée d’un cran, évidemment. Mon mec s’est mis debout près du lit, sa queue gonflée, dardée vers mon visage. Je l’ai avalée goulûment. Le crépitement du flash nous enveloppait. J’aimais l’idée de voir mon visage en train de lui procurer autant de plaisir sur les photos. Mais pour moi ce n’était qu’un début. Rassasiée de ce chibre, je me suis redressée afin de chevaucher mon homme pour me trouver en 69 sur lui, sa tête enfouie dans mon cul. Sa langue léchait délicieusement, et ma fente, et mon autre orifice. Je m’ouvrais telle une fleur au soleil. Moi, je tâchais de continuer à honorer son érection tout en haletant. Nous avons proposé à Jules un final de toute beauté. Moi nue, étendue sur le lit, mon homme au-dessus de moi, qui a juté sur mes seins et mon visage – ce fut du plus bel effet si j’en crois les images ! Jules avait été chanceux et il ne nous a jamais demandé de le payer pour la séance photo. En même temps, vu le spectacle qu’on lui a offert, je ne suis pas étonnée… 

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