Petit sexe mais gros plaisir !

La rédaction 6 juin 2019

Estelle, 42 ans.

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Il y a quelques années, j’ai trouvé par hasard, sous la banquette d’un TER, un exemplaire de votre magazine. J’avais été très intéressée par un article qui traitait des petits pénis, et j’ai pensé que mon témoignage pourrait rassurer les hommes. En effet, cela correspond à une période de ma vie au cours de laquelle j’ai découvert quelque chose de fondamental : on peut prendre beaucoup de plaisir avec un gros costaud qui a un tout petit morceau.

A l’époque, je venais tout juste de divorcer ; je me suis retrouvée seule pour les vacances car je suis allée déposer les enfants chez leur père, dans le Vaucluse. C’était le premier été après notre séparation. Au retour, je me suis arrêtée sur une aire d’autoroute au sud de Lyon. Je vivais seule depuis huit mois, et ma vie amoureuse était pour ainsi dire inexistante. J’ai pris un café et je suis allée m’asseoir dehors, à une table. Je me sentais d’humeur morose, jusqu’à ce que je remarque un grand gaillard d’une quarantaine d’années, plutôt beau garçon. Pour les connaisseurs, je dirais qu’il évoquait un peu Marlon Brando dans Un Tramway nommé Désir, le film d’Elia Kazan. L’inconnu lisait le Corriere della Sera, un grand quotidien italien. J’ai eu envie de pratiquer un peu mon italien et j’ai engagé la conversation.

Il s’exprimait dans un très bon français, et moi dans un très mauvais italien. Il paraissait très doux. Ses yeux noirs n’ont pas quitté les miens alors que je lui racontais ma vie. Après plusieurs cafés, et comme je m’intéressais à son travail (il était chauffeur-routier), à la façon dont il vivait, il m’a proposé de visiter la cabine de son camion. Et, tout simplement, je l’ai suivi. Les rideaux étaient tirés pour se prémunir du soleil encore fort de la fin d’après-midi. Il a baissé le pare-soleil sur lequel j’ai furtivement aperçu, au dos, la photo d’une très belle femme entourée de deux enfants. Il m’a embrassée doucement, et je me suis laissé faire. Il m’enveloppait de ses larges épaules, il était vraiment tendre. Très vite, je me suis trouvée nue et lui, juste en caleçon. Son corps était très poilu. J’étais excitée, il y avait plus d’un an que je n’avais pas fait l’amour. Eh oui… Ça arrive même aux jeunes femmes pleines de vie !

Il m’a embrassé le cou, les épaules, les joues, la bouche, longtemps. Il m’a dévorée de baisers brûlants. Il m’a léché les seins pendant que ses mains dévalaient et remontaient les courbes de mon corps. J’étais plus que prête. Mais le caleçon assez large de mon beau brun ténébreux ne semblait pas déformé par une trique quelconque. Lorsque, enhardie, j’ai glissé ma main dedans, j’ai eu une sacrée surprise. Il bandait, oui, mais son sexe en érection n’était pas plus grand qu’un pouce, et ses testicules perdus dans les poils ressemblaient à des olives roses! Doucement, j’ai baissé son boxer. J’ai complètement pris son pénis dans ma bouche et j’ai activé ma langue tout autour. Je pouvais gober entièrement son sexe et ses testicules, et j’ai adoré cela. Nous sommes passés en 69, lui dessus et moi dessous. J’aspirais son sexe comme si je le tétais, tout en caressant ses douces fesses velues.

J’ai joui intensément. Lorsqu’il a mis une capote pour me prendre, j’ai dû en tenir la base à deux doigts pour l’empêcher de glisser. Il me couvrait totalement, et le frottement de son pubis contre mon clitoris m’a emmenée à l’extase. Il me chuchotait des mots doux à l’oreille, il sentait bon, il était tendre comme jamais on ne l’avait été avec moi. Je lui ai demandé de se faire jouir sur ma poitrine, il s’est branlé avec deux doigts et m’a envoyé des giclées de sperme chaud qui se sont mêlées à ma sueur. Je me sentais merveilleusement bien.

Il s’appelait Guido, c’était il y a dix ans. Malgré l’échange de nos numéros de téléphone, je ne l’ai jamais revu. Je ne saurais dire pourquoi. Ce moment devait peut-être demeurer unique. Depuis, j’ai eu de nombreuses aventures avec des costauds à petit morceau, et je n’ai jamais été déçue. Je sais toujours les reconnaître : ils portent tous une douceur, une mélancolie dans le regard. Les yeux sont le miroir de l’âme, et l’âme ne se mesure pas en centimètres. Je vis depuis trois ans avec Laurent, ancien troisième ligne de rugby, et son petit morceau comme sa tendresse me font jouir, et je ne regrette absolument pas l’arrogance des coups de boutoir de mon ex-mari. Merci à interstron.ru de m’offrir cette tribune.

(Photo à la une : Getty Images)

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