Jouissance anale, plaisir dans les anales, elles témoignent
21 février 2025
Tabou pour les unes, immense plaisir qui peut conduire à une véritable jouissance pour les autres, nous avons reçu assez de témoignages sur le thème de l’orgasme anal féminin pour y consacrer un deuxième volet. Le mois dernier, les participantes ont mis l’accent sur l’étroite relation entre le côté physique et psychique pour parvenir au point culminant de plaisir sexuel. Elles ont parlé d’une jouissance différente, mais encore plus intense qu’un orgasme vaginal ou clitoridien. Les femmes interrogées ce mois-ci partageront-elles le même avis ?
Une chose est certaine, chez toutes les femmes interrogées, le plaisir de la sodomie reste lié à une sensation de soumission au désir de l’autre. L’idée de transgresser un tabou, de jouer avec un interdit est aussi très présente et participe pleinement aux sensations éprouvées, même si on est libertine depuis plusieurs années.
Aujourd’hui, l’existence d’un véritable orgasme anal (aussi bien féminin que masculin) est acceptée par tous les spécialistes comme l’écrit Isabelle Gace, sexologue clinicienne : « Ça n’a rien à voir avec le genre, qu’on soit un homme ou une femme. D’un point de vue physiologique, c’est une zone fortement innervée qui, si elle est stimulée et suffisamment érotisée, peut donner du plaisir, voire même un véritable orgasme. »
Idée confirmée par Coralie Trinh Thi dans son ouvrage publié à la Musardine Osez la sodomie. Pour l’ex actrice de cinéma X, l’anus est une zone érogène encore plus riche et plus complète que les autres : « Bien excité, il offre une vaste gamme de sensations. Il est physiologiquement très apte à procurer un orgasme par tous types de stimulation : digitale, buccale ou coïtale ».
À nos derniers témoignages, nous avons rajouté une question : à votre avis, pour aller au-delà du simple plaisir et ressentir une réelle jouissance anale, quels sont les conseils que vous pourriez donner afin que la sodomie puisse devenir une véritable source de jouissance ?
Aurbeaureal (sexeandsun95) : Double pénétration pour un double orgasme
La trentaine, actrice amateur, Aurbeaureal vit en Seine-et-Marne. Cette jeune libertine (une dizaine d’années de pratique) est ouverte à de nombreux plaisirs à partir du moment où un bon feeling passe avec ses partenaires, aussi bien hommes que femmes. La sodomie tient une grande place dans sa sexualité : « J’ai aimé cela dès la première fois. J’avais 17 ans, sur le canapé du salon avec mon petit copain de l’époque. Nous n’avions pas de lubrifiant, alors nous avons utilisé de l’huile de cuisine ! »
Aujourd’hui, la pratique est régulière comme tous les jeux (langue, sextoys) permettant de stimuler sa zone anale. Dans la rue, en club libertin, dans ses exhibitions en live, elle porte quasiment toujours un rosebud glissé entre ses fesses.
Sa position préférée pour la sodomie : le missionnaire : « J’aime pouvoir fixer le regard de celui qui me prend par-derrière. C’est très excitant. En même temps, je me sens complètement dominée, encore plus si mon partenaire me parle crûment. »
Mais le plaisir ressenti est encore plus violent au cours d’une double pénétration : « Je peux parler d’un véritable double orgasme, anal et vaginal. Les sensations sont incroyables. »
Son conseil : Bien préparer l’anus, rentrer doucement, et après, on peut se laisser aller sans problème : « Même bien fort. Le problème des hommes est souvent leur hâte, leur précipitation à s’enfoncer derrière, et une fois que le mal est fait c’est cuit. »
Uranys : Le plaisir anal dans la douceur
Cette alsacienne de 36 ans (originaire d’Obernai) a elle aussi vécu une première expérience décevante en matière de sodomie : « Le garçon manquait de pratique et de douceur. Heureusement, les choses ont beaucoup changé quand j’ai rencontré Yvan, aujourd’hui, mon mari. »
C’est donc Yvan qui a su, avec tac, douceur et délicatesse, effacer dans l’esprit d’Uranys, cette très mauvaise image de sa première expérience et faire de la sodomie une pratique quasi quotidienne pour le couple. La sodomie, mais aussi tous les jeux pouvant stimuler la zone anale. Elle possède de nombreux plugs et sextoys : « Ainsi qu’un bijou anal que je porte chaque fois qu’une occasion s’y prête : sortie en club libertin, petite promenade coquine au restaurant… »
Sa position préférée ? Sur le côté, avec une jambe pliée et relevée. Et comme beaucoup d’autres, c’est aussi le sentiment de franchir un tabou, d’être dominée, qui lui procure un plaisir intense. Quant à sa jouissance, elle provient essentiellement de la sensation d’être prise à fond, pleinement remplie : « Avec le sexe de mon partenaire qui tape bien au fond de moi. »
Libertine depuis déjà plusieurs années, elle espère réaliser assez rapidement son fantasme de double pénétration. Mais pour l’instant, la sodomie reste réservée à ses relations de couple : « J’ai besoin d’intimité, de préparation lente, de douceur et de savoir-faire. Choses qui ne sont pas toujours compatibles dans les lieux libertins. »
Son conseil : Jamais de précipitation, se sentir en confiance, être attentif à la personne qui se fait sodomiser et aux sensations qu’elle éprouve : « À partir de là, tout devrait bien se passer… »
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