Chut !
21 septembre 2020Ana, 40 ans, fantasmait sur un des garçons à la bibliothèque quand elle était étudiante. Un jeu de séduction s’installe entre eux pour finir sur une baise torride et secrète.
Quand j’étais étudiante dans une grande école parisienne, il m’est arrivée une histoire de sexe que j’avais envie de vous faire partager. Comme toute étudiante sérieuse, je fréquentais assidûment la bibliothèque universitaire, et j’y passais une bonne partie de mon temps libre. Je ne sais pas ce que les autres lecteurs en pensent ni s’ils ont déjà goûté à ces charmes, mais la bibliothèque est pour moi un endroit chargé de tension sexuelle.
Tous ces corps penchés sur leur ouvrage qui s’épient parfois du regard, ces jeunes filles qui passent leurs mains dans leurs chevelures ou mordillent lascivement leur stylo, ces garçons aux corps fins et aux petites lunettes rondes dont les jolies mains parcourent leurs cahiers et dont les doigts frottent leurs nuques endolories sensuellement.
C’est un endroit où l’on travaille et se sociabilise à la fois. On se regarde, on salue les habitués dont l’emploi du temps est réglé comme du papier à musique, on essaie d’aller à la machine à café en même temps que le mec trop mignon dont on se souvient le soir sous les draps et dont on aime visualiser le visage et imaginer quelle expression il prendrait en étant caressé ou en jouissant.
J’étais donc cette étudiante parcourue de fantasmes et qui aimait rêvasser au moment de plancher sur une dissertation ou un exposé. Et évidemment, j’avais mon favori de la bibliothèque, comme vous pouvez l’imaginer. Il était brun, musclé, souvent assis en face de moi, à me jeter des regards en coin ou des petits sourires, sans pour autant oser établir le contact.
Un jour, j’ai décidé de lui écrire un petit mot sur un bout de papier, « Tu bosses sur quoi ? », et de lui passer sur la table de travail. On n’a pas trop le droit de parler dans la bibliothèque pour ne pas déranger les autres et cela justifiait le papier. Il a souri et a répondu au dos. S’en est suivi plusieurs jours d’échanges épistolaires « en direct » par-dessus nos livres, dans un petit carnet que je relisais tous les soirs en rêvant à plein de scénarios sexuels. On rigolait sous cape et on se regardait avec gourmandise, sans pour autant vraiment se parler directement.
C’était vraiment excitant. Au bout d’une semaine, j’ai osé commencer à faire quelques allusions. Je le complimentais sur ses épaules, son odeur, ses cheveux. Et il répondait ! Ça me bouleversait. Alors j’ai écrit, avec toute l’audace dont j’étais capable : « Qu’est-ce que tu aimerais me faire ? » Et mon correspondant a juste répondu : « L’amour. » Ça m’a transpercée de désir.
J’ai fait un truc un peu fou. J’ai réservé une salle de réunion, ces petits boxes qui pouvaient se louer à l’heure pour préparer des travaux de groupe. Je lui ai donné rendez-vous dans cette petite salle sans fenêtre où il n’y a qu’une table et des chaises. Encore une fois, nous n’avons pas parlé. Nous nous sommes retrouvés tous les deux dans la pièce, à ne pas savoir où se mettre, avec nos petites sacoches et nos gueules de premiers de la classe. Je me suis jetée sur lui pour briser la glace et je l’ai serré contre mon cœur. Le beau jeune homme a retiré ses lunettes et m’a prise dans ses bras. Il a déposé des baisers dans mon cou en pressant mes hanches contre lui, et me faisant sentir l’érection qui durcissait sous son pantalon.
Je me suis assise sur la table et j’ai écarté les cuisses pour qu’il vienne se loger entre elles. On s’est pelotés comme des fous à moitié allongés sur cette table. Il frottait sa queue contre ma culotte sous ma robe. Je sentais ma mouille qui naissait sous ces frottements. Ensuite, il a tenté un truc qui pour moi était une première : il a profité de mes cuisses écartées pour descendre sur mon sexe inondé de plaisir, a écarté mon slip et a glissé une langue hésitante dessus en l’agitant sur ma fente et mon clito. Ce geste m’a transportée de joie et j’étouffais mes gémissements avec ma main pour ne pas éveiller les soupçons.
L’étudiant a glissé un, puis deux doigts dans mon trou humide et les a agités à l’intérieur. Les vagues de plaisir me parcouraient, alors qu’il alternait ces caresses avec ses doigts qui raclaient mon abricot et provoquaient un plaisir profond et complexe, et les caresses plus légères et électrisantes sur mon clitoris. J’ai eu mon premier orgasme provoqué par un cuni et c’était cosmique. C’est monté d’un coup de ma fente à la racine de mes cheveux en passant par mon ventre et mes seins.
Mon amant en a été encore plus émoustillé et il s’est redressé pour frotter sa queue contre mon sexe frémissant. Il se frottait, se frottait, jusqu’à ce que mon trou huilé de mon miel et de sa salive, l’engloutisse dans sa profondeur. Je l’avais tellement attendu que je n’ai pas pu réprimer un petit cri : « Chut », a-t-il rétorqué en souriant et en plaquant une main sur ma bouche. J’adorais ce genre d’entrave et j’en profitais pour lécher sa paume et gémir dedans pendant qu’il me prenait plus fermement. Je le sentais coulisser dans mon trou brûlant, dans une succion provoquée par notre plaisir commun.
Nos deux bouches étaient ouvertes dans notre excitation et j’écartais encore plus les jambes pour qu’il me pilonne et me fasse sienne. Mon cul frottait sur la table et prenait froid, mon cœur battait de la peur d’être découverte et de la passion d’être enfin à moitié nue contre lui. Le garçon s’est tordu de plaisir dans sa jouissance. Je l’ai couvert de baisers en léchant ses lèvres passionnément. C’était une baise si touchante et si belle. À tel point que depuis ce jour, nous ne nous sommes plus jamais quittés et il est aujourd’hui mon compagnon.