L’apollon Charles
3 juillet 2021Fabienne, 57 ans, abandonne ses critères après une rencontre intense avec la majestueux et excitant Charles.
Je m’appelle Fabienne, je vis à Gradignan, et d’autant que je m’en souvienne, ce sont les peaux mates qui ont toujours eu ma préférence, j’ai toujours eu un faible pour les métisses. Rien à voir avec l’image d’Epinal qui colle aux hommes de couleur, non, juste une attirance physique pour cette peau caramel et douce. C’est pour vous dire que je me suis surprise moi-même à craquer totalement sur un teuton pas plus tard que le mois dernier ! Quand je dis un teuton, j’exagère un peu, il est d’origine d’Europe de l’est et se prénomme Charles. J’ai changé son prénom, c’est un homme marié, mais Charles est la traduction exacte en français. Et devinez quoi !? Selon le sens germanique, Charles, donc « Karl » en allemand, signifie « viril » ou « vigoureux » ! Et bien je peux en attester, viril et vigoureux, Charles l’est assurément !
Premier contact : l’attraction visuelle
Blond, des yeux bleus comme la mer Baltique, il est grand et affiche un port altier. Athlétique pile comme j’aime, il est juste beau comme un dieu ! Chef du service commercial dans ma boite, je n’ai pas à faire directement avec lui mais nous nous croisons régulièrement.
On sait tous que les relations au travail sont pléthoriques même si elles sont parfois interdites, à minima dissuadé, par les directions. Cela a commencé, comme souvent, par un jeu de regards. Je ne pouvais m’empêcher de le regarder à la dérober, sa chevelure, la symétrie de ses traits, son joli petit cul et ses épaules de nageur. Je me suis faite gaulée à plusieurs reprises en flagrant délit de matage en règle. Du coup, quand lui aussi a laissé trainer ses yeux sur mon petit boule bien roulé, sur mes hanches et m’a transpercée de son regard d’acier … que pouvais-je dire ?!
Il m’a approché avec tact, loin des cadres gros lourdaud qui pensent que leur statut efface leur bedaine entretenue au houblon et leur permet de culbuter toutes les secrétaires et assistantes qu’ils veulent !
Non Charles a été un gentleman, il est venu me parler à mon bureau, m’offrant un café un jour, une boisson fraîche un autre. Nous avons commencé à faire connaissance, il était marié depuis vingt ans, avait des enfants mais très vite j’ai compris que quelque chose était cassé et qu’il avait besoin d’autre chose. Plus il me parlait plus il m’attirait ! Un truc de fou ! Il était magnétique.
Puis les choses ont lentement évolué. Il m’a fait comprendre que je lui plaisais aussi beaucoup. Mes yeux en amandes, mon petit nez à la retrousse, mes yeux pétillants, mon rire … bref … il m’a fait du gringue, il m’a dragué … non, je dirais plutôt qu’il m’a fait une cour très attentionnée, courtoise et … irrésistible.
Mais malgré ma résolution de faire tout voler en éclat en 2021 un écriteau « MARIÉ » clignotait en continu dans mon cerveau et les néons criards qui illuminaient mon cortex était la seule chose qui me retenait de lui sauter dessus !
Du fantasme à la réalité
Ce matin-là notre discussion s’est portée rapidement sur la sexualité, sur nos fantasmes, nos désirs, notre passé aussi, ainsi que sur nos aspirations futures.
J’ai pris mon élan et j’ai sauté dans le vide. Je lui ai avoué qu’Il était mon fantasme absolu. J’ai ouvert la boîte de Pandore et lui ai raconté par le menu mes séances de masturbations, avec mes mains ou avec un jouet et que ces longs moments d’onanisme étaient rythmés par ses doigts, ses lèvres, ses caresses, son membre dur … Je sais que j’étais rouge comme une pivoine, mélange de crainte, de honte de m’ouvrir ainsi à lui et … d’excitation sexuelle animale et sauvage. Punaise ! Qu’est-ce que je désirais cet homme !
Et à ma grande surprise il m’a avoué que ces sentiments étaient largement partagés. Lui aussi se masturbait sur des images de moi que son cerveau convoquait pour jouir. Même lorsqu’il faisait l’amour à sa femme, c’est moi qu’il s’imaginait prendre. Il imaginait mon petit cul cambré pour une levrette endiablée, mes lèvres moelleuses dessinant les contours sensibles de son gland. Il avait même récupéré je ne sais où une photo de moi qui accompagnait ses séances solitaires !
Je sentais mes seins durcir de désir, mon string s’est imbibé instantanément, je suis brune et ce jour-là je portais une jupe courte. J’étais terrorisée à l’idée qu’il puisse sentir le musc puissant de mon sexe en éruption ! C’était sans compter sur ce qui m’avait encore échappé. Il a décroisé les jambes l’espace d’un instant, suffisant pour attirer mon regard sur son entrejambe qu’une bosse impossible à dissimuler déformait à loisir ! Mais c’est que Monsieur Charles bandait comme un âne ! Le petit cochon !
« Tu retirerais ta culotte pour me montrer ton joli sillon ? » La question m’a cueillie ! Le télétravail avait, certes, vidé la majorité des bureaux mais il restait quand même quelques personnes dans l’entreprise. « Allez ! » a-t-il insisté et sur ce simple mot il a porté la main à sa braguette et a fait faillir une très belle queue. Assez fine, longue sans être hors normes, il bandait à mort et son fruit émergeait à moitié de sa gangue de chair.
J’ai perdu la tête et je me suis tortillée comme j’ai pu tout en restant assise au bout de mon fauteuil, j’ai fait rouler le coton et la dentelle sur mes cuisses encore bronzées et je lui ai jeté le bout de tissu trempé au visage tout en écartant largement les cuisses. J’ai entendu un léger bruit de succion provenant de mes nymphes, mes lèvres gluantes de désir venaient de s’ouvrir telle une rose qui éclot, révélant tout de mon intimité à cet homme, objet de tous mes fantasmes.
Ses doigts ont emprisonné avec légèreté sa belle tige légèrement courbée, Charles ne quittait des yeux mon fruit mûr que pour chercher mon propre regard. Et je me perdais dans ses iris bleu azur qu’à force de volonté, fascinée que j’étais du mouvement lancinant et hypnotique de sa main sur sa queue.
L’instant a duré, je ne saurai dire combien de temps. Nous n’avons pas joui, transi par le risque de se faire surprendre mais la messe était dite. Nous serions amants. Et le plus vite serait le mieux.
Un bruit nous a fait sursauter, il a rengainé son sexe, a glissé ma culotte dans sa poche et j’ai refermé mes cuisses sur mon abricot gorgé de sève. Charles allait sortir de mon bureau quand soudain il a fait volte-face, il s’est dirigé vers moi et m’a embrassée à pleine bouche. Sa langue était fraîche et son haleine douce. J’ai donné ma langue à cet homme fascinant de sérieux mêlé de folie. Il a glissé une main sous mon chemisier pour trouver mes seins menus aux tétons durcis, j’ai effleuré la bosse qui ornait toujours son pantalon de costume.
Le dernier souvenir que j’ai de ce premier contact est son parfum sucré et la blancheur de chemise, lorsqu’il s’en est allé vaquer à ses occupations.
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