Chasse gardée
11 mars 2021Muriel est une redoutable prédatrice qui aime le sexe. Après quelques caresses échangées avec une autre femme, la personnalité de la belle se révèle.
Je m’appelle Marie, et je suis publicitaire et je vais vous raconter mon histoire de sexe.
J’ai beaucoup de succès auprès des hommes. J’ai couché avec presque tous mes potes. C’est un peu un rite de passage, pour moi : je me fais le mec, puis je vois. S’il y a affinité, on reste amis. En revanche, mes relations sont plus problématiques avec les filles. En matière de séduction, je suis très prédatrice, et je n’aime pas qu’on chasse sur mes terres. Bref, je suis un peu misogyne.
Un soir, je devais retrouver mes deux meilleurs amis, David et François, dans un petit bar à sangria. Je me suis maquillée, habillée très sexy (jean ultra-moulant, bottes hautes, soutien-gorge en dentelle noir sous un T-shirt en coton blanc très fin…) et je suis allée les retrouver. Arrivée sur place, j’ai déchanté : ils avaient ramené une fille. Elle était assise entre David et François et leur lançait des oeillades à tour de rôle, genre « fausse vierge et vraie salope« . Elle m’a carrément énervée. J’étais furax : elle les a dragués pendant toute la soirée, et mes vieux copains n’avaient d’yeux que pour elle. J’étais jalouse. Pour me calmer, j’ai bu verre sur verre, sans m’arrêter.
Quand le bar a fermé ses portes, on était tous bien raides. On a marché d’un pas ivre jusqu’à mon deux-pièces, situé à une quinzaine de minutes. Chez moi, on a fini toutes les bouteilles alignées dans la cheminée qui me sert de minibar. On s’est assommés à la vodka bon marché. On n’était plus du tout conscients de ce qu’on faisait.
Vers quatre heures du matin, on a poussé la musique à fond et on a commencé à danser. François et David se sont vite mis torse nu. Anna n’arrêtait pas de me resservir des shots de vodka, à croire qu’elle voulait me tuer… J’ai compris, quand elle a glissé sa main sous mon T-shirt, qu’elle avait une toute autre idée en tête.
Alors comme ça, elle n’en voulait pas à ma chasse gardée, mais à moi ! Ça changeait tout. Je l’ai trouvée, tout à coup, redoutablement séduisante. Ses grands yeux bleus innocents, sa coupe de cheveux digne d’une héroïne de film des années 60, ses formes légèrement enrobées, tout en elle m’attirait. Elle m’a pincé les tétons sous la dentelle fine, et j’ai mouillé comme une folle. À mon tour, j’ai saisi ses gros seins, et je ne les ai plus lâchés. Je me suis penchée sur elle pour l’emballer. C’était très agréable, doux et passionné à la fois.
Les deux garçons, eux, ont fait une drôle de tête, surtout quand on a franchi la porte vitrée qui séparait mon salon de ma petite chambre. François, frustré, s’est éclipsé, tandis que David nous a observées à travers les carreaux transparents. Anna m’a poussée sur le lit et m’a retiré tous mes vêtements. Je me suis retrouvée à poil, et elle s’est activée avec enthousiasme sur mon corps. J’étais allongée sur le dos, elle m’a palpée et malaxée. Elle m’a massé le ventre, les seins, c’était délicieux. Je l’ai suppliée de se dévêtir, elle y a enfin consenti. Je voulais voir ses belles formes, sentir sa peau tout contre ma peau.
Le jour était en train de se lever, et la lumière était magnifique. Sa peau fine et très claire rayoionnait. Ma tête tournait un peu, fatigue, alcool et plaisir mélangés. Je me laissais complètement faire. Elle a niché sa tête entre mes cuisses, m’a embrassé chaleureusement le pubis, et a joué de sa langue et de ses doigts agiles sur mes lèvres et sur mon clitoris. Elle m’a léché l’anus longtemps, très longtemps, je n’avais qu’une envie, c’était qu’elle s’y introduise le plus profondément possible. Elle a préféré remonter sur moi, cognant sa chatte contre la mienne, et elle s’est mise à me lécher l’oreille.
Sa main gauche jouait avec mes mèches, et sa main droite s’est faite intrusive. Elle a enfoncé des doigts à l’intérieur de mon vagin, elle les a fait tourner tout en appuyant sur mon clitoris avec son pouce resté libre. Je n’ai pas tardé à m’abandonner totalement à son savoir-faire. Elle s’y prenait cent fois mieux que le plus doué des mecs ! Et elle sentait très bon. J’ai joui au moins trois fois d’affilée, des orgasmes sourds, très intenses.
Je ne sais plus vraiment à quel moment j’ai vu des flashes crépiter. J’ai rouvert les yeux, Anna avait toujours ses doigts plantés dans moi, et j’ai vu David, qui tenait à peine sur ses jambes et bandait comme un taureau, armé d’un appareil photo, le mien. À ma demande, il a posé le numérique et il est venu s’allonger à côté de nous. Il nous a roulé des pelles tout en se masturbant, il ne perdait pas un détail de ce qu’il avait sous les yeux. Nous avons tous joui, et nous nous sommes endormis peu après, comme des bébés.
J’étais plutôt étonnée, au réveil, de découvrir deux personnes nues dans mon lit. Ça m’est vite revenu. Anna m’a aidée à me souvenir de tout. Depuis, on sort souvent ensemble, et ça ne me pose pas plus de problèmes que ça…
(Image à la une : Getty Images)
Si vous avez aimé cette histoire, vous aimerez aussi…