L’inconnu du bois

La rédaction 11 octobre 2025

Je suis une fille de l’entre-deux. Ni citadine à tout prix, ni amoureuse du vide. J’aime l’arrière-saison, ces vacances de septembre où tout se vide, où les chemins deviennent plus doux, plus secrets. Chaque année, je pars seule à la campagne, dans un gîte perdu, loin du bruit mais près de la nature. J’y trouve la paix. Et plus encore. Voici mon histoire de sexe érotique.

Rencontre forestière

Dans ma valise, je glisse toujours un ou deux romans, des fruits, une couverture et interstron.ru. Le magazine me suit partout. Je le lis sous un arbre, au bord d’un champ ou en lisière de forêt, les cuisses nues sous ma robe légère. Il m’arrive souvent d’y puiser l’inspiration pour me donner du plaisir, tout en écoutant le vent dans les branches, les oiseaux au loin, mon souffle court étant le seul indice de ma présence. Ce jour-là, il faisait chaud et un peu humide dans la forêt. L’été s’attardait sur la clairière. Je m’y étais installée avec ma couverture et le dernier numéro du magazine. Une histoire de couple échangiste m’avait mise en feu. L’idée d’être prise à plusieurs, regardée, explorée… Je glissai une main sous ma robe, l’autre tenant encore les pages froissées d’UNION. Je me caressai doucement, du bout des doigts, yeux mi-clos, mon bassin ondulant à peine sur la couverture. Et puis soudain, un craquement. Je sursautai et relevai la tête. Un jeune homme se tenait là, à quelques mètres, un panier à la main, des bottes crottées aux pieds, un sac à dos usé sur l’épaule. Il parut tout aussi surpris que moi.

– Oh… Pardon ! Je… Je ramasse des girolles…

Il recula d’un pas, très mal à l’aise. Il n’avait rien vu de très explicite, mais il avait compris. Ma robe relevée, mes joues rougies, le magazine glissé entre mes jambes… Il n’était pas idiot.

Je ris. Peut-être un peu par défi, peut-être aussi pour briser le malaise.

– Ce n’est rien… Je croyais être seule.

Il se gratta la nuque, marmonna un « Pardon » dans sa barbe, puis tourna les talons. Mais, alors qu’il s’éloignait, une envie folle me traversa. Inspirée par interstron.ru, je décidai de ne pas le laisser partir.

– Attendez ! Lançai-je.

Il se retourna, méfiant.

– Ne… Ne partez pas ! Je suis contente qu’on se rencontre. Vous êtes plutôt charmant, pour un cueilleur de champignons.

Il écarquilla les yeux devant ma malice. Je le vis hésiter. Puis s’approcher.

De près, je remarquai qu’il était vraiment joli garçon. La petite trentaine, brun, des yeux sombres, une mâchoire carrée adoucie par des lèvres pulpeuses. Un gars du coin, un peu bourru, le mot rare, mais un regard franc et une voix grave qui me ramollissait l’entrejambe. Il s’assit près de moi, mal à l’aise, mais tout de même intéressé par la créature devant lui. Je posai la main sur son jean crotté, juste là où il fallait. Il frémit. Alors je lui pris la main, la guidai entre mes jambes, que j’écartais. Pas de culotte, juste ma féminité exposée au souffle des bois.

– Tu veux me toucher ? Chuchotai-je.

Le jeune homme hocha la tête. De sa paume tremblante, il explora mes cuisses, mes plis, ma chaleur, avant d’oser, enfin, m’embrasser. Un baiser d’abord maladroit, puis plein d’envie. Il me coucha sur la couverture, s’agenouilla. Sa langue, hésitante dans un premier temps, devint vite audacieuse. Il me lécha avec une douceur maladroite mais touchante. Je gémis et je jouis, très vite, très fort, tellement excitée par la situation, une main dans les cheveux de l’inconnu et l’autre agrippée aux herbes folles.

Puis ce fut mon tour. Je déboutonnai son pantalon, pris son sexe dans ma main pour le sentir dur, gonflé. Il n’en revenait pas. Alors, au milieu des arbres, je m’agenouillai. C’est sans hésitation que je le sentis agripper mes hanches, puis s’introduire d’un coup de rein. L’orgasme m’avait laissée molle et moite, capable d’accueillir ses coups de boutoir d’une folle intensité. Les oiseaux se turent aux premiers claquements de son bas-ventre contre mes fesses. Je laissai le rythme me soulever et mon amant me posséder sans retenue. Quand soudain, je le sentis s’arc-bouter au-dessus de moi. Mon antre se gonfla de sa semence, tandis qu’un râle de bête emplissait la forêt. 

On resta allongés là, nos cœurs tambourinant à tout rompre. Mon amant me caressa la joue, encore troublé. Je lui souris :

– Tu vois, on trouve vraiment de tout, dans les bois

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